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Production photo

Présentation

Entre l’acquisition de l’image et sa diffusion sur un support papier ou écran de nombreuses opérations ont été réalisées. Il est important de régler les paramétrages correctement dès l’acquisition afin d’avoir à effectuer le moins de manipulations supplémentaires.

Acquisition

Le choix du format d’acquisition est important, il se décidera en fonction du type de photo et le temps imparti entre la capture, la transmission à l’agence et l’impression. Ce sera du Jpeg ou du Raw. Un espace de couleurs devra être déterminé sur le boîtier numérique.

Importation

On importe un fichier dans la machine principale, ce sera toujours l’original non retouché. Par un système de récipient une sauvegarde automatique doit se réaliser, l’original ne devant jamais être unique.

Traitement des métadonnées

Toutes les métadonnées qui n’ont pas pu être renseignées dans le boîtier sont à remplir dans des champs en suivant le protocole IPTC. Légendage, lieu…

Traitement des photos

Un traitement paramétrique peut être appliqué sur les raw ou certains fichiers dérivés comme les PSD.

Le traitement sur les autres fichiers dérivés, JPEG, TIFF, affecte directement les pixels de l'image

Sauvegarde et archivage

Lors des différentes étapes il est nécessaire de conserver une copie de chaque fichier résultant d’une transformation. Le fichier définif contiendra toutes les caractéristiques nécessaires à son intégration dans la chaîne graphique.

L’archivage permet de retrouver l’original, le traitement paramétrique éventuel, le fichier dérivé et le fichier fini.

Chaîne graphique

Présentation

Chaque étape du processus de production graphique est maîtrisée par des professionnels différents, aussi il est important que ces intervenants communiquent entre eux de façon efficace pour une meilleure réalisation du produit.

Stratégie

La nécessité d’un produit imprimé ?
Le support de communication pourra être une publicité, une brochure ou une newsletter ou enfin un livre.

Le destinataire
Il faut atteindre le public visé. On revient sur le choix du support et sa place dans l’espace d’information (courrier, affiche, magazine).

La quantité
Le type du produit imprimé choisi impactera le nombre d’exemplaires de ce produit. Une affiche sera tirée à quelques centaines d’exemplaires alors qu’un livre le sera à plusieurs milliers d’exemplaires.

La pérennité
En fonction de sa durée de vie, une attention supplémentaire est portée sur la qualité de la finition, du choix du papier.

La qualité
L’exigence de qualité pour un ouvrage d’art impacte les coûts de fabrication et de livraison. Le choix des photographies est orienté sur des photographies numériques de grande qualité ou des restitutions d’images par scanneur de haute définition.

L'environnement
La question environnementale prend de plus en plus de place dans la phase stratégique. Le choix des encres, celui du papier doivent être étudiés.

Le stockage et l'archivage

Le stockage et l’archivage des données numériques ou numérisées sont des éléments essentiels à prendre en considération.

Création

La phase créative prend en compte toutes les décisions qui ont été prises auparavant sur le papier, les encres, le format du document, la finition. Une fois ces données connues, les orientations créatives démarrent : police de caractère, couleurs , l'empagement… Tout ceci amène ce que l’on nomme la maquette.

Production

La production des originaux concerne les documents textes qui doivent être rédigés ainsi que les documents images sous forme numérique ou sous forme traditionnelle scannées à des résolutions précises. Les documents images doivent être enregistrés sous des formats spécifiques pour une meilleure compatibilité dans le processus de la chaîne graphique.

Contrôle des documents

La préparation des documents est une phase qui permettra de contrôler la conformité du document sur les questions techniques qui tiennent compte des caractéristiques de l’impression.

Epreuvage

L’épreuvage est une phase qui a tendance à se réduire. L’imprimeur calera son impression sur cette information colorée.

Transmission et Impression

Transmission
Une fois l’épreuvage et le contrôle du document finis, la transmission des éléments nécessaires à l’impression peut se faire par les réseaux. Généralement les imprimeurs sont équipés d’un serveur qui leur permet de recevoir les fichiers par le mode FTP. Ce protocole de transfert permet d’envoyer des fichiers lourds. Pour les cas de fichiers plus légers, la messagerie suffira.

Computer to plate (CTP)
Suivant la finition et la mise en pages du document, l’imprimeur procèdera à une imposition des pages puis entrera dans la phase de rastérisation (conversion en image). Les points de trame qui constitueront cette image seront donc plus ou moins gros en fonction de la linéature. Le document transformé sera insolé sur des plaques destinées à imprimer chaque encre sur le papier. On parle de séparation quadrichromique quand on utilise les encres CMJN.

Types d'impression
L’impression se fera en offset avec mouillage ou sans mouillage, en sérigraphie (sur tout type de matériau), en héliogravure (pour des grands tirages) en impression flexographique (utilisée pour l’emballage) et en impression numérique. Avant toute impression on passe par une étape de calage qui est préparatoire à l’impression.

Finition et distribution

Finition
La finition désigne l’ensemble des opérations effectuées sur les feuilles imprimées pour les restituer au produit fini. Ce façonnage concerne : le massicotage, le pliage, le rainage, la reliure ou la brochure, le pelliculage, la dorure ou le marquage à chaud, la découpe à l’emporte-pièce.

Distribution
livraison, emballage, adressage.

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Colorimétrie

Présentation

Les couleurs n'existent pas dans la nature, ce n'est qu'une extrapolation de notre cerveau qui analyse un stimulus envoyé par le système optique humain pour envoyer un message.

Théorie

La synthèse additive
Parmi tous les édifices mathématiques qui ont été mis en place, le modèle Rouge Vert Bleu nous semble le plus familier. Chaque couleur primaire de la lumière codée sur 8 bit peut prendre 256 valeurs différentes, ce qui en multipliant les possibilités nous offre 16 millions de couleurs. Bien peu pour nous humains moyens pouvant distinguer pour chaque rouge vert ou bleu entre 600 et 800 écarts.

Gestion de couleurs et flux de travail

Pour faire communiquer entre les machines (Appareil photonumérique, scanneur, écran, imprimantes) les couleurs, il faut être dans un environnement compris de tous que l'on appelle un espace de couleurs neutre. Le sRVB en est un, fait pour l'ensemble des machines à usage commun, l''Adobe RVB 98 en est un autre, fait pour l'industrie des arts graphiques. On peut aussi les appeler profils.

Mise en place d'un SGC (CMS)

Un système de gestion de couleur (content management system) établit un espace de couleur préférentiel pour des taches précisées et un procédé de conversion des couleurs dans des espaces cibles d'un bout à l'autre de l'acquisition dans la chaine photographique à l'impression dans la chaîne graphique.

Calibration des périphériques

Ce procédé de mesure physique permet de quantifier les écarts sur un périphérique afin de déterminer son profil. On calibre l'écran, le scanneur, l'imprimante…

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XML pour l'édition

Présentation

Le XML est un langage centré sur les données issu du SGML qui servait beaucoup dans le partage et le transfert de données entre système hétérogènes. Le XML a été normalisé en 1999 ; il est à maturité ; sa souplesse et son universalité offrent l'opportunité aux éditeurs d'envisager un protocole pour publier du papier vers des supports dématérialisés.

Le fond, la forme et la structure

Le fond est le texte
Ce qu'on lit en dehors de toute considération de présentation a pour valeur l'information. Pour un document destiné à une liseuse, le texte sera balisé avec du HTML.

La forme présente le texte
Elle enrichit l'information en la hiérarchisant par des tailles de texte différentes, des indentations… Ce même document sera mis en forme avec du CSS.

La structure est le squelette du document
Elle organise des éléments en les juxtaposant, les imbriquants ou les séquençant. C'est le code XML qui structure notre document.

Les composants structurels

Les composants hiérarchiques
Le squelette d'un livre est hiérachisé sur des grands modules (Table des matières, chapitres, index) qui sont eux-même découpés en sections, elles aussi subdivisées.

Les composants de type bloc
Comme dans le langage HTML, on retrouve des éléments au comportement de bloc qui empêche tout élément de se placer sur les côtés (listes, paragraphes, tableaux…).

Les composants en ligne
L'enrichissement typographique des textes est nécessaire pour des mises en valeur sémantiques (italique) ou signifiantes (exposant).

La définition de type de document (DTD)

C'est la définition de l'arborescence du document écrite conformément à une grammaire. Elle est plus utilisé pour l'édition contrairement aux Shemas.
On y définit les balises et leurs comportements dans le document XML correspondant.

Transformer le XML avec XSLT

XSLT est le langage qui s'impose pour transformer le XML pour un usage multiplateforme. Il peut convertir le XML en XML pour InDesign, en XHTML pour des sites web, tablettes, Webapp, en epub pour les tablettes, liseuses et smartphone…

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